Pour profiter de la vie et gagner en liberté

L’agoraphobie et la phobie sociale sont des concepts assez différents. La première implique le fait d’être dans un groupe, une foule. La phobie concerne surtout les actions que ces personnes pourraient prendre. L’insécurité est de mise. Au contraire de l’agoraphobie, la phobie sociale implique plutôt le regard de l’autre par rapport à ce qu’on est et ce qu’on fait.

Pour prendre un exemple, l’agoraphobie fera qu’on se sente mal à l’aise ou qu’on ait une crise de panique lors d’un concert rock. Par contre, la phobie sociale, impliquera plutôt le regard de l’autre par rapport à mon allocution en classe ou au boulot.

Si elles font l’objet d’une page combinée, c’est par la suite de similitudes dans leur schéma thérapeutique.

L’origine de la phobie peut être traumatique ou non. Elle peut alors s’être insidieusement immiscée en nous. Selon le cas, il sera utile de soigner une origine traumatique à l’aide d’outils tels que l’EMDR ou l’hypnose.

Ensuite, on prendra le temps d’établir un inventaire des situations les plus confrontantes, et celles qui le sont le moins. On examine l’importance de la taille des groupes (plus ou moins grands), des contextes que entourent ceux-ci. C’est ainsi que parfois, le fait d’être accompagné rassurera, alors que dans d’autres cas, ça empirera les choses…c’est très variable.

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Le traitement

Lorsqu’on aura à notre disposition cet inventaire, on pourra effectuer un entrainement en réalité virtuelle progressif. En prenant le temps de s’approprier chaque difficulté. On commencera par le plus facile…pour ensuite s’orienter vers ce qui l’est moins.

Souvent, en cours de traitement, l’apprentissage d’une technique de gestion d’émotions sera effectué. Celle-ci sera bien pratique pour l’efficacité du traitement et pour la vie de tous les jours.

Dernière étape du traitement, une exposition progressive à ce qui fût une difficulté de vie…dans le monde réel cette fois. On réalise alors l’apport de la réalité virtuelle : s’étant entrainé à vivre virtuellement le plus difficile, on a acquis une confiance en soi suffisante pour vivre dans le monde réel.