Pour vivre sainement et gagner en liberté

VL’hématophobie, ou plus communément, peur du sang, des seringues et des piqures est une phobie souvent isolée. On appelle cela une monophobie. Au contraire de nombreuses phobies qui tendent à se multiplier, cette phobie ci tend à rester limitée au sang et aux piqures. Cependant, elle est parfois liée à ce qu’on appelle, la nosophobie, la phobie de contracter une maladie grave.

Son origine peut être traumatique, mais pas toujours. Effectivement, elle peut aussi s’être insidieusement immiscée en nous, en dehors de tous traumatismes. Selon le cas, il sera utile de soigner une origine traumatique à l’aide d’outils tels que l’EMDR ou l’hypnose.

Ensuite, on prendra le temps d’établir un inventaire des situations les plus confrontantes, et celles qui le sont le moins. Les conditions les plus difficiles seront peut-être les prises de sang, le passage chez le dentiste alors que celles qui le sont le moins comprendront peut-être le sang en photo ou à la télévision. En soi, il n’y a aucun jugement de valeur à avoir. L’important est simplement d’établir le ‘hit parade’ des situations : de la plus difficile, à la plus facile.

blog-10

Le traitement

Lorsqu’on aura à notre disposition cet inventaire, on pourra effectuer un entrainement progressif en réalité virtuelle. En prenant le temps de s’approprier chaque difficulté. On commencera par le plus facile…pour ensuite s’orienter vers ce qui l’est moins.

Souvent, en cours de traitement, l’apprentissage d’une technique de gestion d’émotions sera effectué. Celle-ci sera bien pratique pour l’efficacité du traitement et pour la vie de tous les jours.

Dernière étape du traitement, une exposition progressive à ce qui fût une difficulté de vie…dans le monde réel cette fois. On réalise alors l’apport de la réalité virtuelle : s’étant entrainé à vivre virtuellement le plus difficile, on a acquis une confiance en soi suffisante pour vivre dans le monde réel.